Mise en page en tapis
Lors de la conception d’un tapis, il est nécessaire d’utiliser des valeurs de couleurs assez proches pour ne pas avoir l’impression désagréables de marcher sur des trous ou des bosses. L’ensemble de la composition doit être optiquement plane pour ne pas faire ressortir un motif plutôt q’un autre.
En mise en page, c’est l’inverse que vous devez faire !
On n'est pas des "dactylos" !
Mise en page en tapis réalisée comme en dactylographie.
Ce document est de la frappe dactylographique améliorée !
Trop compact, pas de blanc de respiration, pas de réflexion sur les éléments à faire ressortir, pas d’espace entre les paragraphes.
Alors, une solution ? Ici, il aurait fallu :
- Composer un vrai titre
- Choisir les textes de premier plan
- Concevoir une architecture favorisant les espaces blancs (justifications et colonnes)
- Disposer les différentes parties du texte (jours, horaires, activités, etc.)
- Mieux hiérarchiser la typographie en hésitant pas à utiliser de petits caractères pour les informations secondaires, car de toute façon seules les personnes vraiment intéressées les liront
Le même contenu mis en page et typographié selon une expression graphique possible.
Mais quoi reprocher à cette affichette ?
"On a chié des barres pour caser tout le texte, il n’y a pas de faute d’orthographe et on a été vachement créatifs avec les caractères !"
On peut faire mieux !
Tout en respectant au maximum l’esprit graphique de l’original,
on aboutit ici à une lisibilité plus évidente.
Aussi, cet exemple met en évidence le fait d’utiliser un
nombre limité de polices de caractères. Le document de
gauche en utilise 7, c’est beaucoup trop !
On ne peut pas fixer arbitrairement le nombre de polices à
utiliser, mais sachez que c’est toujours la sobriété qui apporte le
maximum de clarté et d’élégance.