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L’étudiant cible des faits de harcèlement, de violence ou difficultés relationnelles avec un autre étudiant peut en faire part à toute personne membre du personnel enseignant, administratif ou ouvrier de la Haute École ainsi qu’à la Direction de Département. L’étudiant peut également, s’il le souhaite, se tourner directement vers la cellule d’écoute.
La cellule d’écoute est composée d’une psychologue et d’assistantes sociales dont les relations avec les étudiants sont dépourvues de tout lien hiérarchique. La cellule d’écoute est soumise au respect du secret professionnel et n’agit qu’avec le consentement de l’étudiant.
L’étudiant est alors invité à prendre contact avec le référent harcèlement de son département qui pose le diagnostic, détermine si la situation prend la forme d’un harcèlement ou d’un conflit et détermine dans quelle direction l’intervention peut aller.
Le référent harcèlement du département est un membre du personnel de la HEH formé spécifiquement aux questions de harcèlement et de violence. Il est soumis au respect du secret professionnel et n’agit qu’avec le consentement de l’étudiant.
Ces référents harcèlement échangent, le cas échéant, avec la cellule d’écoute, qui traitent également des dossiers qui lui sont directement soumis, afin de dégager une piste de solution.
→ Qui est le référent Harcèlement de mon département ?
Si le cas ne constitue pas des faits de harcèlement mais constitue plutôt un conflit, si le cas de harcèlement le permet ou s’il n’est pas possible de déterminer avec certitude qu’il existe des faits de harcèlement ou de violence, une intervention non sanctionnante est proposée (médiation dans le cadre d’un conflit, discussion et prévention, …). Cette intervention non sanctionnante fait l’objet d’une information auprès de la Direction de département concernée ou le cas échéant, auprès du Directeur-président.
Si les faits de harcèlement sont avérés et que leur gravité le justifie, le dossier est transmis à la Direction de Département ou le cas échéant, au Directeur-Président qui décide de la suite disciplinaire à apporter aux faits. Si le Directeur de département le juge opportun des sanctions disciplinaires pourront être infligées à l’auteur conformément à la procédure prévue à l’article 8.5 du Règlement des études de la Haute École et sur base des dispositions de l’article 6.2 du Règlement des études de la Haute École ainsi que des dispositions spécifiques du département. La procédure ne pourra se baser que sur des faits objectifs, étayés par des pièces probantes.
L’anonymat de l’étudiant restera garanti pour autant que cela soit possible dans le cadre de l’instruction de l’affaire.
Durant toute la durée de l’affaire, le Directeur de Département s’assurera de mettre en œuvre des mesures afin que la personne visée par le signalement ne puisse pas prendre des mesures défavorables à l’encontre de la personne à l’origine du signalement sauf si ces mesures ne sont en aucun cas liées à cette dernière.
Cette procédure disciplinaire est indépendante des éventuelles actions civiles et pénales introduites par la personne-cible des faits de harcèlement, de violence ou difficultés relationnelles.
La durée de traitement du dossier entre le dépôt du signalement auprès du référent harcèlement ou de la cellule d’écoute est de 30 jours ouvrables. A l’issue des 30 jours ouvrables, une décision concernant la nature de l’intervention utile pour mettre fin à la situation litigieuse est prise. Sa mise en place est assurée dans les plus brefs délais.
L’étudiant cible des faits de harcèlement, de violence ou difficultés relationnelles avec un membre du personnel de la Haute École peut en faire part à toute personne membre du personnel enseignant, administratif ou ouvrier de la Haute École ainsi qu’à la Direction de Département. L’étudiant peut également, s’il le souhaite, se tourner directement vers la cellule d’écoute.
La cellule d’écoute est composée d’une psychologue et d’assistantes sociales dont les relations avec les étudiants sont dépourvues de tout lien hiérarchique. La cellule d’écoute est soumise au respect du secret professionnel et n’agit qu’avec le consentement de l’étudiant.
L’étudiant est alors invité à prendre contact et à déposer un signalement auprès de la Commission de lutte contre le harcèlement (harcelement).
Cette commission est composée d’un membre du personnel enseignant, d’un membre du personnel ouvrier ou administratif et d’un étudiant, étrangers au département duquel dépend l’auteur présumé des faits de violence ou de harcèlement. Le service juridique de la Haute École assurera le secrétariat de la Commission.
Une fois le dossier reçu, la Commission de lutte contre le harcèlement instruit l’affaire dans le respect du secret professionnel. La charge de la preuve incombe au signaleur desdits faits.
Les membres de la Commission sont soumis aux droits et obligations prévus de la Charte de confidentialité, à laquelle ils adhèrent. Chaque membre assure la plus stricte confidentialité concernant les faits qui lui sont relatés et la procédure initiée.
Si le cas ne constitue pas des faits de harcèlement mais constitue plutôt un conflit, si le cas de harcèlement le permet ou s’il n’est pas possible de déterminer avec certitude qu’il existe des faits de harcèlement ou de violence, une intervention non sanctionnante est proposée (médiation dans le cadre d’un conflit, discussion et prévention, …). Cette intervention non sanctionnante fait l’objet d’une information auprès de la Direction de département concernée ou le cas échéant, auprès du Directeur-président.
Si les faits de harcèlement sont avérés et que leur gravité le justifie, le dossier est transmis au Collège de direction qui décide de la suite disciplinaire à apporter aux faits. Si le Collège de Direction le juge opportun des sanctions disciplinaires pourront être infligées à l’auteur conformément au règlement de travail. La procédure ne pourra se baser que sur des faits objectifs, étayés par des pièces probantes.
L’anonymat de l’étudiant restera garanti pour autant que cela soit possible dans le cadre de l’instruction de l’affaire.
Durant toute la durée de l’affaire, le Directeur de Département s’assurera de mettre en œuvre des mesures afin que la personne visée par le signalement ne puisse pas prendre des mesures défavorables à l’encontre de la personne à l’origine du signalement sauf si ces mesures ne sont en aucun cas liées à cette dernière.
Cette procédure disciplinaire est indépendante des éventuelles actions civiles et pénales introduites par la personne-cible des faits de harcèlement, de violence ou difficultés relationnelles.
La durée de traitement du dossier entre le dépôt du signalement auprès de la Commission de lutte contre le harcèlement est de 30 jours ouvrables. A l’issue des 30 jours ouvrables, une décision concernant la nature de l’intervention utile pour mettre fin à la situation litigieuse est prise. Sa mise en place est assurée dans les plus brefs délais.
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